« Il y a un peu plus d’un an j’apprenais la présence de mon cancer du sein. Un triple négatif, grade 3, assez agressif. Au début, on m’annonçait l’enlèvement de la tumeur mais, à la suite du tep scan, l’ablation était inévitable.
Mon chirurgien m’a mise en relation ma coordinatrice pour un entretien individuel où elle m’a donné une multitude d’informations qui m’ont été fort utiles. J’ai accepté par la suite et sans hésiter à participer à des groupes de paroles. Rencontrer d’autres femmes dans la même situation que moi pourrait m’aider à y voir plus clair, à m’enlever des craintes.
Ma coordinatrice est très à l’écoute et porte une attention particulière à chaque patiente et apporte des réponses aux questions qui lui sont posées.
L’ISGT accompagne les patientes du mieux qu’il peut. Merci pour cette aide.
Je me sens portée et beaucoup moins seule ! »
Isabelle, 48 ans.
« J’ai été opérée d’un cancer du sein l’an dernier fin avril 2019 et ai suivi des séances de radiothérapie entre le 17 juin et le 26 juillet.
Dès la fin de l’intervention chirurgicale, courant mai ou juin, j’ai pu bénéficier d’un accompagnement par l’ISGT. Une prise de contact à leur initiative a fait l’objet d’un rendez-vous pour échanger avec bienveillance sur le contexte et m’accompagner dans mes questionnements du quotidien, la recommandation de personnels paramédicaux (kinésithérapeute, acupuncteurs, naturopathes)
Les réponses ont toujours été réactives et pleine d’attention.
Toujours en contact avec ma coordinatrice notamment, je la tiens informée de l’évolution de mon état de santé lui transmets aussi des informations potentiellement utiles à partager avec les autres patientes.
Je suis contente d’avoir pu bénéficier des services de l’ISGT à la sortie de mon hospitalisation. Cette structure rompt l’isolement des patientes et des aidants et permet de trouver un espace d’expression appréciable pour rapport à la maladie et ses conséquences. Merci à l’équipe ! Continuez !! »
Elvire, 48 ans.
« Suite à une mastectomie sur la période du confinement, j’ai été contactée par ma coordinatrice de l’ISGT, qui m’a permis de rentrer en relation très rapidement avec psychologue et infirmière pour faciliter l’acceptation de ma nouvelle anatomie, ainsi que le port d’une prothèse transitoire.
Les mesures de restriction des déplacements durant le confinement et ma fragilité résultant du protocole de chimiothérapie, m’interdisait d’aller dans les magasins pour des achats de confort et assurer ainsi ma nouvelle féminité (prothèse capillaire, soin de peau…)
L’ISGT m’a alors permis de connaître un nouveau circuit, avec une société qui assurait les services énoncés plus haut, mais à domicile.
Les facilités offertes par l’ISGT me permettront de me reconstruire plus rapidement et prouvent une fois de plus que les traitements sont certes nécessaires, mais que traiter la maladie n’est pas suffisant. Il ne faut pas oublier que derrière chaque patient, se cache une ETRE HUMAIN et que la souffrance psychique est aussi importante que la douleur physique. »
Corinne, 59 ans.
« J’ai eu de la chance parce que le cancer qui m’a touchée n’était pas agressif mais j’ai eu beaucoup de chance que vous existiez… Mon entourage, mis à part mon mari et mon fils, considère que ce que j’ai eu « n’est rien »… Je ne peux pas l’accepter. J’ai pu donc en parler avec ma coordinatrice d’abord et savoir que je pouvais lui parler quand je voulais a été rassurant pour moi. Elle m’a appelée régulièrement juste pour prendre des nouvelles, juste quelques minutes mais quelques minutes qui me faisaient un bien fou parce qu’on faisait attention à moi et que l’on considérait ma maladie.
J’ai profité de votre association pour aller consulter la psychologue, expliquer mon cas, mes terribles angoisses, ma terreur du début, mon parcours de vie. Là aussi, elle a été à mon écoute, elle a été là au moment où j’en avais besoin. Je n’y suis pas allé bien longtemps mais je sais que je peux y retourner parce qu’elle sera encore là pour moi.
Et puis, j’ai consulté aussi la diététicienne qui m’a donné quelques conseils.
Toutes ces personnes si bienveillantes étaient là. Elles savent tout ce que l’on traverse. Elles connaissent leur sujet. Elles trouvent les bons mots, ceux qui font si chaud au cœur. Pour ma part, voilà déjà plus d’un an que j’ai été opérée, que j’ai de moins en moins besoin d’elles parce que j’ai repris le cours de ma vie mais je sais qu’elles sont là et que je peux me confier si le besoin s’en faisait ressentir. Il y a une infinité d’émotions, d’états d’âme que l’on ne peut pas partager avec les siens, ou avec les autres, sans les ébranler, les effrayer parce qu’ils ne peuvent pas comprendre le tsunami qui nous arrive… Je suis très heureuse que cette association existe. Elle m’a soulagée. J’ai pu avancer dans la sérénité. Je la souhaite à toutes celles qui traversent cette épreuve. »
Anne-Marie, 60 ans.